Mission accomplie pour Gilles Matéos, une relation importante pour mon studio qui en connaissait sobrement les coulisses. Nous avons donc réalisé une séance dans le cadre de «Souriez, c'est gratuit» autour du Musée Pointe-à-Callière sous un soleil plombant. Déshydratation cérébrale assurée, mais fun au tournant. L'article «Dans le plus simple appareil» a pris tout son sens aujourd'hui, blabla, blagues, larmes de rire et politique oblige vu les circonstances actuelles au Québec. Tout ça à main levée, un 50mm visé au boitier sans artéfact, ni flash. Selon le sujet devant l'objectif, je trouve le contexte approprié pour mettre de l'avant sa personnalité, on y voit surgir différentes expressions qui s'apprêtent à une variété de portraits et le tour est joué en 1h30. En vivant cette expérience, il a su distinguer toutes les responsabilités qui incombent à la photographie professionnelle (écouter le client, matérialiser ses objectifs, livrer la solution pertinente).
La différence avec un portrait commercial tient dans la logistique, mais surtout dans l'application finale (éditorial ou autre), alors dans le cas d'une séance entre professionnels, cela ne dépasse guère la photo de profil, ce sont tout de même de beaux portraits pros. En réponse avec la question sur la postproduction, les photographies sont naturelles de la plus petite profondeur de champ à l'hyperfocale, il y a un développement logiciel minime et un nettoyage les indésirables. Le tout se fait sans encombre dans la production courante de mes contrats. Bref, j'ai du fun, vous aussi... rendez-vous au prochain article. Josias Gob.
PS Le titre fait appel aux 5 hommes inscrits versus la trentaine de noms sur la liste... J'aimerais équilibrer les genres, alors messieurs! À vos cellulaires (514 667-8752 #3)