Heidi Duckler à Montréal - Chorégraphe renommée de L.A.

Heidi Duckler, chorégraphe de Los Angeles et l'absolu multidisciplinaire Claire Gignac sont d'accord pour me demander ceci;
- We want something iconic
- Ok!
Qu'avait-il à répondre de plus pour photographier un show de danse qu'elles ont monté à deux mettant en scènes 6 danseurs (Marissa Labog, Tara Sheena, Paul Vickers, Russel Ferguson, Susie Paulson, Nathan Yaffa) et les musiciens Martien Bélanger, Frédéric Lebrasseur et Steve Lalonde.
C'était moderne, puissant et rythmé. Je les voyais évoluer dans le bowling tout entier comme des félins décortiqués tantôt en cage tantôt dans la savane urbaine «inusitée» comme elle disent. Merci à Isabelle Phaneuf-Cyr pour cette belle opportunité, j'atteins enfin le monde de la danse et j'ai plein d'idées

Heidi Duckler / Claire Gignac et compagnie

J'adore les teasers

Quel metteur en scène n'a jamais sué jusqu'à la générale et cauchemardé juste après? Histoire de mettre du piment dans mon calendrier, j'annonce le projet en image cette fois avec une série de 5 photographies des rues de Montréal, rue Sainte-Catherine, Metcalfe, Peel... des lieux que j'affectionne particulièrement où je photographie les 50 personnalités du projet «J'envisage», voir article précédent.

La galerie de l'exposition n'est pas dévoilée pour des raisons que vous comprendrez, mais c'est certain qu'elle saura vous accueillir chaleureusement ;-) À suivre sur Facebook.com/JosiasGobPhotographe
Voir les affiches ici.

En parallèle de «J'envisage» se déroulera les séances de portraits des 6 nouvelles célébrités québécoises issues de l'immigration. Je rappelle que c'est dans le cadre du Salon de l'Immigration et de l'Intégration au Québec, le SIIQ, une organisation de l'organisme Immigrant Québec, mes très chers partenaires. Ils ont les dates, une magnifique salle au Palais des Congrès et une volonté de faire encore plus... Avec Jonathan Chodjaï, Delphine Folliet, Marie Michel et toute leur équipe.

Fuck off pour le meilleur et pour le rire.

Elles savent briller à vif dans une nudité sociale, elles sont 25 femmes. Ils sont d'une éloquence furtive, mais bien réelle, ils sont 25 hommes.

Ce projet, c'est «J'envisage». Cinquante portraits de femmes et d'hommes actifs sur la scène québécoise, il s'agit d'actrices, de metteur en scène, d'animateurs, de présidentes d'entreprises et autres personnalités publiques... La timidité aux oubliettes, les cheveux ébouriffés, les cicatrices bien apparentes, depuis longtemps il leur tardait d'exprimer des sujets qui leur sont chers, c'est de leur vie dont on parle, mais aussi de la nôtre. J'y extirpe alors 50 portraits avec un amour inconditionnel pour ce qu'elles ont, pour ce qu'ils sont.

Les thèmes traités sont aussi diversifiés qu'il y a de sujets qui leur traversent l'esprit comme la laideur, le vol, la santé mentale, le narcissisme, le harcèlement, l'estime, la dépression... Mais à ma façon, avec nuance et panache, le tout en mouvement parsemé de noir et blanc couché sur toile 24x36. J'y vais en prose par-ci et par-là avec Francis Ponge et Rimbaud qui m'inspirent à trouver de la beauté dans les ombres et dans l'essentiel de la photographie.

On pourrait y voir l'extension de mon dernier projet, Baaaah! j'y vois l'opportunité de verbaliser ce que je vois, ce que l'on ressent tous autour de nous, mais qu'on ne dit pas. C'est ma manière de dépeindre notre société, parce qu'après tout, elle n'est pas si moche et elle regorge de personnes fascinantes.

Les noms des participants ainsi que leurs portraits seront dévoilés au cours des 6 prochains mois sur facebook.com/JosiasGobPhotographe page à «liker» à profusion. Cheers, Josias

Trois artistes explosent

Jeudi 5 septembre, un vernissage qui a fait du bruit, c'est le moins qu'on puisse dire. Suzie Rouleau, Marc-Frédéric Tuffelli et Édith Tremblay, trois artistes peintres ont eu toute une surprise lors de la réfection du trottoir du 1040 Marie-Anne Est. C'est déjà un sacré challenge d'exposer, alors imaginez dans de telles conditions. Saperlipopette!

Oh! le galeriste n'est pas à blâmer, la ville ne toque pas à votre porte pour ces choses-là, mais s'il s'agissait de mon exposition, j'exploserais. Ce n'était pas le cas pour mes trois amis, ils ont reçu de nombreuses visites, fait des ventes et ont su garder le sourire. Voici les liens de leurs sites web, Suzie Rouleau, Marc-Frédéric Tuffelli, Edith Tremblay. N'hésitez pas à suivre leurs activités, ils y sont jusqu'à lundi 9 septembre.

By the way, j'expose à nouveau mes 6 portraits géants au Marché Bonsecours jeudi 12 septembre, cadeau de madame la ministre de l'Immigration Diane de Courcy... Please, pas de marteau piqueur :-)

Participer, c'est défendre toute la culture

Les 27, 28 et 29 septembre se déroulera la 17e édition des journées de la culture. C'est lors d'une bien belle conférence de presse que Louise Sicuro en a faite l'annonce en présence de la madame la ministre de l'Immigration Diane De Courcy et  de monsieur Maka Kotto ministre de la Culture, deux présences hautement importantes qui soulignent l'importance d'une telle initiative pour les Québécois par des Québécois (ateliers, démonstrations... voir activités).

On sous-estime l'ampleur d'une telle activité une fois la programmation rendue dans nos boites aux lettres, mais n'oublions pas les véritables enjeux des journées de la culture. C'est défendre la culture en tous lieux pendant trois jours, et ce dans toute la province, c'est mobiliser la population et donner accès à la richesse culturelle très diversifiée. Ce combat n'a nul autre comme ennemi l'oubli ou l'acquis, alors il est essentiel d'encourager les personnes actives telles que Zab Maboungou et Doucar Diouf qui se sont vu décerner le prix Charles-Biddle, un prix bien mérité quand on connait leur parcours.

Voir galerie. Josias
Je remercie Diane Jeannotte, Denis Lépine et Diep Truong de m'avoir convié à cet événement.