Vernissage Paul Tex Lecor, exposition et nouveau livre.

Ses traits sont chargés d'expressions, son analyse se fait promptement. Ça pourrait décrire un «Lecor 36x48», mais c'est plutôt ce que j'ai ressenti quand j'ai été face au bonhomme. Le peintre Tex Lecor est à l'image des caricatures qu'il dépeint dans un quotidien où chicanes et accolades se succèdent naturellement.

L'artiste voit le travail comme une force, dont notre opiniâtre persévérance nous procure le plaisir de vivre. À chaque jour suffit sa peine! Il n'est donc pas rare de voir des personnages en repos bien mérité, le verre rempli, prêts à festoyer à la manière de «Mes Aïeux». Ils ont les avant-bras exagérés, des visages texturés par le temps, ce sont des travailleurs pleins de candeur et de sincérité (Les vieux chums - La danseuse - La soupe à mémé).

À l'ère des réseaux sociaux et des recettes de grand-mères 2.0, les récents tableaux de Tex Lecor sont des mises en scène où il est question d'éclats de rire et d'allégresse. Quant aux lithographies antérieures aux années 2000, elles ressemblent plutôt à des chefs-d'oeuvre numériques aux traits épurés, de quoi nourrir l'imaginaire d'un publicitaire en manque d'inspiration (Le décollage, Petite Anse).

J'ai vécu ce vernissage comme une pause agréable. J'imagine quelques peintures dans mon salon comme des compagnons me racontant des bribes d'histoires. Procurez-vous le livre de sa vie à défaut d'un tableau, imprégnez-vous de ses fragments de vie. Tchin-tchin à Loulou, merci Paul pour la dédicace fraternelle, Josias

Quelques photos de l'événement sur Facebook.com/JosiasGobPhotographe et sur :
http://josiasgob.com/Planches/Tex-Lecor/

Au menu, Danielle Ouimet, Shirley Théroux autour du collectionneur Denis Lépine. Mais aussi l'humoriste Laurent Paquin, Francine Grimaldi, des fans et amis de l'artiste.

Merci à Pierre St-Martin et Amélie P Bédard des Éditions du Sommet, Pierre Guimond, la galerie Le balcon d'art et bien sûr Diep Truong de Exergue Communication chargée des relations publiques pour Le Balcon d’art. Josias Gob - www.josiasgob.com

Lancement de l'album de Quartom

Quatre hommes, 4 timbres de voix, mais surtout 4 personnalités bien orchestrées en une puissance musicale a cappella. Julien Patenaude, Benoit Leblanc, Philippe Martel, Gaetan Sauvageau nous offrent l'album Quartom.

«Passionnés de l'art vocal depuis l'enfance... leurs formations musicales les ont menées aux études supérieures où leurs chemins se sont croisés». On ne peut qu'imaginer leurs parcours respectifs pour s'accorder en un tel résultat. «Plusieurs délires plus tard» c'est au Café du Monument National que s'est déroulé le lancement de l'album dans une ambiance à leur image, c'est-à-dire chaleureuse, amicale et décontractée.

Ces gars portent très bien leurs années d'expérience et ils nous les délivrent dans «un répertoire où se côtoient musique classique, airs populaires». Traitant de sujets divers de la vie en passant par sa finitude, ils empoignent sans bémol réalité et fiction dans une tonalité originale, disons-le humoristique. Faut les voir sur scène! En revanche, je ne suis pas d'accord avec eux, voix de braise ne rime pas avec mariage ou funérailles, mais plutôt avec B.O. de films à la Ken Scott comme - Les doigts croches - ou bien dans une superproduction à ciel ouvert dans les Hautes gorges de la Rivière Malbaie.... Wo! j'me calme. C'était un plaisir de faire votre connaissance les gars. À très bientôt.

Ci-dessous, une séance de signature après avoir organisé, chanté, jasé et blagué. Bravo Éric Khayat et gros becs à l'équipe de PGPR et Denis Lépine. Paule, Julie, Florence, vous êtes des perles. Facebook Quartom. www.quartom.com

@YunusChkirate ou le sens du spectacle

Il a rempli le S.A.T. hier soir et a comblé nos sens par la même occasion. Je ne parle pas d'un chanteur de rock, mais de l'artiste peintre Yunus Chkirate qui sait se montrer en public. Mais qui était là hier soir et que sont-ils venus voir?

Yunus Chkirate présentait sa quatrième exposition solo intitulée «The Lover and the Beast», des portraits chargés d'émotions peintes à la spatule. Cette vingtaine d'oeuvres représente les deux faces qui cohabitent en nous, c'est une belle manière d'accepter qui nous sommes vraiment...

Autour des tableaux gravitaient Michael Banks, Frank Candido, Jason Noël, Denis Lépine, Madame Bazarine et j'en passe... Il s'agit de collectionneurs, d'amis proches ainsi que des membres de la communauté branchée de Montréal qui supportent et achètent du «Yunus» depuis ses débuts.

Designers de mode et stylistes étaient également présents et avaient compris que c'était la place pour ce montrer et revendiquer un peu de gloire, mais Yunus partage, Yunus est reconnaissant et Yunus a l'esprit vif si bien qu'il s'avait qui j'étais et avait vu mon travail, moi qui y assistais à titre de média indépendant... Are you a Wizard dude?

Bref, c'est une belle sortie qui me donne des éléments pour mes propres affaires, cela ne fait pas de moi un espion, mais plutôt un artiste en quête de nouveauté, de flyé. Merci Yunus et Kat.
Voici quelques images de l'événement: http://bit.ly/1crC1Sp

Lancement de l'album Cherry Chérie

Qui est Cherry Chérie? C'est le Prix coup de coeur du Festival musical indépendant Diapason 2013.
Le groupe s'est amusé à développer un son bien à lui, à la fois ancré dans le présent et inspiré des années 50 et 60. Avec eux, tout semble festif et goulument bien accordé sur une image léchée au sens propre comme figuré d'où une pochette de disque digne des Pin-Up de notre siècle. Petite pensée pour Bettie Page, la reine des Pin-Up, smack!

«Du rock'n'roll, miam c'est bon!» comme ils disent. De gauche à droite, Paolo Philpot (voix et guitare électrique), Alexandre Craig (voix et guitare acoustique), Gabriel L'Heureux (basse), Étienne Beaulieu (batterie). Et pour mettre le tout au diapason Simon Gauthier à la prise de son et mixage.

Le group Cherry Chérie se démarque avec intelligence, tact et talent, bravo et bonne continuité. En remerciant Diep Truong, M.A. pour l'invitation. Josias Gob

Young Chris et Luko Marion - un duo Parisien Montréalais

Sveltes, généreuses, emballées de la tête aux pieds, elles revêtent les créations des jeunes designers Ericka Jean, Zamira Nazary, Niapsou Design, mais elles défilent devant Stéphane Le Duc, rédacteur en chef de DRESS TO KILL, la chorégraphe Louise Lecavalier, l'agence Les Éffrontés et d'autres acteurs de la mode.

Il s'agit de «La Mode La Mode La Mode» un défilé organisé par Young Chris, styliste et directeur artistique français en collaboration pour cette édition avec Luko Marion, designer montréalais de renommé et créateur de L’autre Couture.

Personnellement, j'adore photographier les créations de Luko Marion, spécialement les looks monochromes composés de filets et de laines superposés pour une allure tout en transparence. Moi qui suis 95% noir et blanc, c'est un plaisir total et un tremplin à la créativité.

La mission de «La Mode La Mode La Mode» est d'accompagner la relève d'ici et de donner accès à plus d'événements dans le domaine. C'est aussi sensibiliser le Québec sur l'autre design, celui d'ici. Pour preuve, Luko Marion a dévoilé en primeur sa collection printemps-été lors de cette deuxième édition de ce défilé, un véritable lieu d'échange et d'expression. Un Jam fashion.